Chapitre 2 - Howard

La rue grouillait de monde et le bruit était insoutenable même pour la jeune parisienne que j'étais. J'avais beau ne pas être habitué à sortir dans Paris , les bruits de circulations et autres passaient très facilement à travers mes vitres de simple vitrages ainsi j'étais , malgré tout , habitué à l'extraordinaire agitation si propre à Paris.

La rue Charing Cross Road était plutôt grande et se trouvait près de la Tamise de plus , au vu du nombre impressionnant de piéton, il devait sans doute s'agir d'une rue très commerciale et célèbre pour ses librairies, très présentes .

Pour venir jusqu'ici , j'avais dû utiliser le métro , bondé , serré et bruyant. A se demander comment Hagrid avait bien pu supporter cela . La « tube » ( les anglais nommaient ainsi le métro) était bien différent de ce que je pensais : c’était ma première utilisation et j'avais été étonné de la propreté de lieux ainsi que des moyens mis en place pour la décoration.

En effet, Il était très propre , des poubelles étant installé dans chaque station, et les murs étaient recouverts de carrelages sur lesquels des motif avaient été peints, dont le nom de la station écrit en manuscrit.

Mais , je me dois de l'avouer , après une heure passé à l’intérieur, entrain de me perdre et de questionner les autres utilisateurs , j'avais plutôt hâte de retrouver la lumière du jour au lieu de celle , insipide, des néons.

On précisait bien que le chaudron baveur était d'apparence miteuse et qu'il ne se remarquait absolument pas , puisque Harry ,lors de sa première année, ne l'avait vu que grâce à Hagrid.

Je passais chaque numéro en revue mais , arrivée à Barnes And Noble et le disquaire, je ne vis qu'un simple magasin de vêtement vieux de quelque 20 ans et dont les prix feraient fuir la plus grande des consommatrices.

Il s'agissait sans doute du même principe utilisé pour Poudlard : un sortilège d'illusion, ainsi Poudlard passait pour une vielle maison en ruine aux yeux de moldus que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur.

Mais maintenant une question se posait : comment faire se faire passer pour une personne aux pouvoirs magiques et ainsi pénétrer dans cet endroit ?

A moins bien sûr qu'il ait utilisé un sort différent mais ayant les capacité tel que celui installé pour St Mangouste et dans ce cas , ce serait bien plus simple et même si un Repousse-Moldus y avait été apposé , je savais ce que je cherchais donc aucune chance que cela m'atteigne.

Regardant rapidement à gauche et à droite, je me décidais enfin à bouger de l'endroit où j'étais placer depuis 10 minutes. Certains passants me dévisageaient d'ailleurs avec des yeux qui semblait dire : « Tiens ! Voilà une folle ! »

Mais rien de tel , mes chers ! Il s'agit juste d'une personne tachant de résoudre un problème complexe et diablement intéressant !

Pas après pas , je m'approchais de la porte d'entrée aux couleurs écaillées et vieillotte...

Levant ma main droite lentement et avec une grande impatience, je posais ma main et tournais la poignée qui était peut-être la clé ouvrant le cadenas de ses secrets si secrets.

Je poussant légèrement la porte... et je me souvins que j'avais oublié la plus élémentaire des protections : la serrure .

Comment ,Moi ! , une personne considéré comme faisant partit du sommet de l'élite de l'élite , que se soit autant par l'intelligence que par la richesse avait pu oublier le plus simple des détails ?!

Je soupirais longuement ,décidé à crocheter la serrure et me dirigeais vers un café proche. Il ne me restait plus qu'a trouver un objet pouvant casser cette fichue serrure et ainsi y entrer.

Mais pourquoi avoir fermé cette porte ?! Puisque en effet qu'elle serait l'utilité d'avoir un commerce réservé aux sorciers et faisant passage entre le monde moldus et sorcier si ces mêmes sorciers devait sortir leurs baguettes en pleine rue et prononcé « alohomora » devant des dizaines de moldus ?

Il y avait un problème.

Pendant 2 Heures, je patientais dans un pub, au milieu du courant d'air glacé qui me parvenait à chaque ouverture de la porte.

Mon verre était déjà terminé depuis quelques temps et il y avait de moins en moins de monde dans la rue.

Je me levais discrètement, laissais mon manteau et mon sac et ne pris que mon argent avant de dire au barman de surveiller mes affaires.

Dès que je fus sortit , le froid m’envahis comme un monstre glacé aux dents acérés.

Je pressais le pas et me rendis le plus vite possible dans un petit magasin près de la, où je trouvais, bonheur total , un pied-de-biche !

J'allais donc défoncé la serrure dans environ 3 H puisqu'il était 20 H . Je n'avais plus qu'à prendre mon mal en patience.

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La nuit était complète mais les étoiles se distinguaient difficilement à cause des nuages qui obscurcissaient le ciel Londonien.

Je venais de détruire la serrure et c 'était maintenant l'heure de vérité ; Avais-je réussi cette étape et donc effectuer mon premier contact avec la magie volontairement ?

Ou m'étais-je trompé ?

Je rentrais calmement mais mon cœur était rempli d'angoisse et d'excitation .

-Ainsi donc, j'aurai réussi … Murmurais-je avec lenteur face au décor « chaudron baveuresque » qui s'étendait sous mes yeux .

Il était tel que l'on l'avait décrit : Miteux, sombre, et poussiéreux.

Des tables renversé ainsi que des chaises, des toiles d’araignées s'agglutinaient dans touts les coins et les bouteilles d'alcool fracassé contre le sol témoignaient du temps passé sans qu'il fut ouvert.

A croire que le monde magique s'était arrêté ...

J'étais totalement plongé dans mes pensés qui fourmillaient de questions sans réponses lorsqu'une personne sortit de l'ombre dans lequel elle était dissimulée.

- Je vous attendais Mlle De Rochefort ...